Le réalisateur
Francis Fourcou,
Après l’École Nationale Louis Lumière, il réalise des documentaires, puis ses premières fictions ou assiste des réalisateurs atypiques comme Peter Watkins ou Jacques Rozier, Jean Fléchet, Hubert Knapp. Il a distribué une douzaine de films, du cinéma indépendant espagnol, dont le premier film d’Almodovar en France, Qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça ? le Sixième jour de Youssef Chahine, de nombreuses productions d’Humbert Balsan (Corps et biens, Histoire de Caporal) et deux films de Peter Watkins : Punishment Park, et Le Voyage. Premier long métrage La Vallée des montreurs d’ours, en 97 Grand prix du festival du film de Montagne, son deuxième en 2005, J’aime la vie, Je fais du vélo, Je vais au cinéma. Puis Laurette 1942, une volontaire au camp du Récébédou sur les femmes résistantes dans les camps, français en 2015 (mention du jury FIFH, prix du public festival Adaptations). Enfin, il réalise Serge Pey et la boîte aux lettres du cimetière, deuxième volet de l’exil républicain, consacré aux fils et filles de républicains au travers de la marche de la poésie vers la tombe du poète Machado à Collioure (sortie salles en 2018, prix international du documentaire à Girona - Catalogne). Il vient de finir Le juste et la raison, portrait de deux psychiatres humanistes, et un film entièrement tourné au bord de la Baltique, un long et patient documentaire sur un restaurateur de portes dans l’ex-RDA, Les Portes de Stralsund, qui dessine une autre histoire allemande. En 2023, il réalise son sixième long métrage documentaire, un pont au-dessus de l’océan, l’histoire de deux voyages en miroir en terres occitane et osage, dans l’histoire des langues et des cultures autochtones des natifs américains Osages (Nation indienne de l’Oklahoma) et des Occitans ( sud de France), une extraordinaire histoire d’amitié et de solidarité née en 1829 à Montauban